📣📦 LIVRAISON OFFERTE : Profitez de la livraison gratuite dès 60€ d’achat.

PRÉPAREZ LE PRINTEMPS !

📣☀️  Profitez de -10% dès 40€ d’achat sur une large sélection de graines, terreaux et accessoires pour semer.

PRÉPAREZ LE PRINTEMPS !

📣☀️  Profitez de -10% dès 40€ d’achat sur une large sélection de graines, terreaux et accessoires pour semer.

Votre panier est vide

Temps de lecture : 5 min.
Main qui tient une barquette en plastique remplie d'épluchures de légumes au-dessus d'un bac à compost

Le compostage : un processus de dégradation naturel

Le compostage permet de dégrader des matières organiques fraîches en matières organiques matures grâce à l’action d’insectes, de vers de terre et de micro-organismes (champignons, bactéries).

L’aération du compost et son arrosage régulier permettent de fournir les deux éléments indispensables à ce processus : l’air et l’eau. Une fois mature, le compost peut être intégré dans le sol, où il va être enfoui par les organismes vivants puis de nouveau décomposé par les micro-organismes, libérant des minéraux récupérés par les plantes.

Il est important de choisir le bon moment pour l’incorporer au sol en fonction de vos projets de cultures.

Vous pouvez composter en tas en installant vos déchets à l’air libre sur une surface dédiée du jardin. C’est une solution peu esthétique mais qui permet de fournir naturellement l’air et l’eau nécessaires.

La deuxième option, et la plus fréquente en ville, est de composter en silo. Dans ce cas, quel que soit le conteneur, il est nécessaire de l’ouvrir régulièrement et de l’arroser. À noter que la culture d’engrais verts est une autre façon de nourrir votre sol.

Quels déchets peut-on mettre dans le compost ?

Les matières vertes riches en azote

  • Tontes de gazon à faire sécher en extérieur avant l’incorporation au compost afin d’évacuer l’humidité.
  • Végétaux frais divers (feuilles, fleurs, tiges, restes de récolte, mousses, mauvaises herbes sans graines, etc.). Certaines feuilles coriaces doivent être déchiquetées avant intégration comme les feuilles de noyer ou de chêne. Les plantes les plus robustes sont à faire sécher (chiendent, pissenlit, etc.) avant de composter.
  • Déchets de fruits et légumes non traités.
  • Sachets et feuilles de thé : ne pas mettre de sachet synthétique ni d’agrafe.
  • Filtre à café et marc de café: les dosettes en papier peuvent être intégrées après ouverture.
Enfant qui tient un tas de déchets verts et s'apprête à les déposer dans un bac à compost en bois

Les matières vertes sont riches en azote, indispensable à un compost de qualité.

Les matières brunes riches en carbone

  • Cartons et papiers non imprimés, cellulose (mouchoirs en papier, essuie-tout, etc.) : les journaux peuvent être incorporés sauf les pages en couleur pouvant contenir des métaux lourds.
  • Bois, broussailles et écorces après broyage.
  • Copeaux et frisures de bois non traité.
  • Paille, foin, feuilles, tiges et fleurs séchées.
  • Litières de petits herbivores (lapin, cochon d’inde, hamster, etc.).
  • Emballages mention “Ok Compost Home”.

Le fumier

  • Fumier de mammifères herbivores (lapin, chèvre, cheval, etc.). : les excréments de carnivores comme le chien ou le chat sont à éviter car ils peuvent contenir des germes et des parasites pathogènes.
  • Fientes de poules.

Les matières à intégrer en petite quantité

Certains déchets sont longs à se décomposer. Il est donc recommandé de les incorporer en petite quantité :

  • Épluchures de pommes de terre : elles peuvent être porteuses de maladies.
  • Écorces d’agrumes et peaux de bananes.
  • Coquilles d’œufs, coquilles de fruits secs, os : à écraser avant intégration.
  • Restes alimentaires cuits : à intégrer au centre du compost où le processus de décomposition est optimal.
  • Pain après humidification.
  • Cendres de feux de bois : n’incorporez pas celles du barbecue qui peuvent contenir des restes de cuisson de viandes ou de poissons et donc des éléments pathogènes.
  • Résineux.
Main qui dépose des épluchures de carottes dans un bol en verre contenant d'autres épluchures pour le compost

Les épluchures de légumes frais non traités nourrissent le compost, à condition de respecter quelques règles strictes pour l’apport de certaines espèces (banane, agrumes, pommes de terre).

🥬

Quid du compost bio ?

Si vous pratiquez une culture bio, votre compost doit l’être également. Il vous suffit d’éviter d’incorporer à votre composteur tout ce qui a été traité comme les restes de produits de la grande distribution et les déchets de plantes traitées.

Quels sont les éléments à ne pas mettre dans le compost ?

  • Viandes, poissons.
  • Graines de melons, courges, courgettes, potirons : elles ne se décomposent pas.
  • Plantes malades.
  • Les adventices en graines qui vont germer dans le compost.
  • Huiles et graisses alimentaires.
  • Litières de chat.
  • Bois traités.
  • Poussières d’aspirateur.
  • Journaux et magazines en couleur.
  • Matières synthétiques.
  • Chiffons et textiles.
  • Terre et sable.

Comment réaliser un compost parfait ?

Pour un compost de bonne qualité, veillez à alterner les couches de matières brunes et de matières vertes.

Les matières vertes se décomposent rapidement mais apportent un compost instable et pauvre. À contrario, les matières brunes se dégradent lentement, donnant un compost stable et riche. C’est la raison pour laquelle ces deux types de matières libérant de l’azote et du carbone sont indispensables.

Comptez deux parts de matières brunes pour une part de matières vertes pour un compostage en tas. Comptez, en revanche, deux parts de matières vertes pour une part de matières brunes pour un compostage en silo. Toutefois, une proportion 50/50 permettra tout de même d’obtenir un bon compost.

Epluchures de légumes et restes de maïs dans un bac à compost en bois

Un compost efficace est le résultat du bon dosage de matières vertes et matières brunes.

Assurez une bonne aération de votre compost en le brassant. À noter qu’il existe des outils spécifiques pour vous faciliter la tâche, notamment, en silo.

Veillez aussi à une bonne humidité de votre compost mais sans excès. À titre indicatif, si vous serrez dans votre main une poignée de compost et que du liquide s’écoule, il y a trop d’eau. À l’inverse, si la poignée est très sèche et friable, elle manque d’eau.

💡

Et le lombricompostage, vous connaissez ?

Il s’agit d’une technique de compostage utilisant des lombrics qui permet d’obtenir un lombricompost 7 fois plus riche que le compost classique. Elle se pratique à l’abri de la lumière (les lombrics utilisés sont photophobes) dans un lombricomposteur qui peut être installé sur un balcon ou en intérieur.

Comment savoir quand le compost est mûr ?

Il faut compter environ 9 mois pour qu’un compost nouvellement installé soit mûr et de 6 à 9 mois pour un compost existant. Il est possible de prélever un compost jeune au bout de 3 mois en évitant les gros morceaux non encore décomposés. A l’œil nu, un compost est mûr lorsque sa texture est homogène, que sa couleur est brune-noire et qu’il dégage une agréable odeur de sous-bois.

Conclusion

Composter ses déchets est un acte citoyen en même temps qu’une pratique économique. Vous pourrez profiter gratuitement d’un amendement de grande qualité pour votre jardin. Attention, toutefois, à incorporer les bons déchets dans votre composteur.