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L'image montre un fruit encore accroché sur le pied de pastèque à confire. Il est bien rond, vert foncé moucheté de grosses taches blanches.

Pastèque et pastèque à confire : quelle différence ? 

Il existe de nombreux types de pastèques dont les plus connues sont les pastèques à la chair rose ou rouge, sucrée, que l’on déguste au cœur de l’été. Il existe pourtant une autre pastèque bien moins connue : la pastèque à confire. 

Vue de l’extérieur, elle ressemble comme deux gouttes d’eau à ses célèbres cousines. Son écorce lisse et vert pâle, parsemée de taches argentées, laisse peu de place au doute. Sa forme, allongée ou ronde selon la variété, n’est pas non plus très différente. Pourtant, une fois coupée en deux, c’est une autre affaire ! La surprise est totale à la découverte de cette chair blanc vert et de ses graines rouges ou vertes selon la variété. 

Mais la différence ne s’arrête pas là, bien au contraire ! 👀 

En effet, l’une des particularités de la pastèque à confire est qu’elle ne se mange pas crue ! C’est la raison pour laquelle cette reine des confiseries se retrouve dans de nombreuses recettes de confiture de pastèque.

Sur une planche à découper en bois se trouve une pastèque à confire coupée en deux moitié. La première montre bien la chair vert pâle de la pastèque et ses grains rougeâtres. La seconde moitiée a été découpée en tranches plus fines.

La chair verte de la pastèque à confire est l’atout visuel qui la distingue le plus des pastèques « classiques ».

Elle est tellement atypique qu’elle est affublée d’une grande variété de petits noms en fonction des régions : citre, méréville, courge barbarine, gigérine ou gigérille, melon d’Espagne, melon à chair verte, pastèque blanche… 

Que de sobriquets pour un unique fruit !

Jadis beaucoup plus populaire et toujours appréciée en Provence, elle tend à se raréfier sur les étalages. Il est devenu compliqué de s’en procurer fraîche. Le semis reste l’un des moyens les plus faciles (et les plus ludiques !) de retrouver le goût de ce fruit d’antan.

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La pastèque, tout comme la coloquinte officinale (laquelle est comestible – à ne pas confondre avec les coloquintes ornementales), appartient au genre des Citrullus, lui-même membre de la grande famille des Cucurbitacées.

480 variétés de pastèque sont inscrites au Catalogue Officiel Européen !

Comment cultiver la pastèque à confire ? 

Côté culture, elle a les mêmes exigences que les autres pastèques. Originaire du nord de l’Afrique, elle apprécie les climats secs et chauds. Sa culture est ainsi peu gourmande en eau. Comme toutes les cucurbitacées, elle demande un sol plutôt riche en azote et appréciera un apport de compost à la plantation. 

Semée entre mars et mai en godets, elle nécessite un repiquage, possible dès qu’elle atteint le stade 3-4 feuilles et jusqu’au mois de juin. Afin de conserver la fraîcheur et l’humidité du sol, mais aussi pour isoler les fruits de la terre, le paillage reste la meilleure solution. 

Une fois passée l’étape du repiquage, sa culture est simple et consiste avant tout en arrosages réguliers pendant les fortes chaleurs estivales. Coureuse de nature, la pastèque a besoin de place car ses tiges peuvent atteindre trois mètres de long. Ses feuilles caractéristiques, triangulaires et découpées, se transforment parfois en vrilles, permettant à la plante de s’accrocher et de grimper sur un support.

Chaque plant de pastèque porte de petites fleurs jaune pâle, mâles et femelles. Un petit fruit présent à la base de la fleur femelle se développera une fois celle-ci pollinisée.   

Il est possible de pincer les tiges (c’est à dire de les tailler) après la troisième ou quatrième feuille suivant le fruit, afin que celui-ci grossisse encore plus.  

Les pastèques pèsent généralement entre 2 et 5kg et se récoltent en août-septembre.

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Pour savoir si votre pastèque est prête à être récoltée, il suffit d’en tapoter légèrement l’écorce. Si le fruit sonne creux, il est mûr !